Créer des baskets végétaliennes qui soient élégantes et ne nuisent pas aux animaux ni à la planète est possible. Pour faire avancer ce projet innovant, nous avons besoin de remplacer le cuir animal : chez VLACE, nous utilisons des matériaux organiques.
Que vous en ayez entendu parler ou non, le terme matières organiques semble technique. Le but de cet article est de démystifier le mythe selon lequel il est difficile de créer des matériaux résilients à partir de substances non animales pour ouvrir la voie à un avenir plus durable.
Un biomatériau est un matériau fabriqué à partir d’organismes biologiques tels que des plantes, des bactéries, des champignons et d’autres formes de vie. Après avoir mélangé la matière naturelle avec un liant, on obtient une pâte que l'on applique sur un matériau support textile qui forme le tissu de nos chaussures.
Nous sommes fiers de dire que chez VLACE nous utilisons uniquement des composants végétaliens pour fabriquer nos baskets, comme des plantes et des fruits avec du plastique recyclé et biosourcé. Cela nous permet de fabriquer des baskets avec des tissus semblables au cuir tout en utilisant le moins de plastique possible. Grâce à cette mesure, nos baskets biosourcées émettent 26% de CO2 en moins que des baskets entièrement en plastique et 79% de moins que des baskets en cuir.
- POURQUOI TROUVER UNE ALTERNATIVE VÉGAN AU CUIR ANIMAL ?
Les émissions de CO2 générées par l’industrie textile (habillement et chaussures) s’élèvent à 4 milliards de tonnes* par an. Pour mettre les choses en perspective, cela dépasse l’impact des vols internationaux et du trafic maritime réunis.
Concernant le cuir animal, les vegans le boycottent pour deux raisons principales :
- Souffrance animale
- Empreinte écologique élevée L'élevage bovin est le deuxième facteur d'émission de CO2 le plus important, car les bovins émettent du méthane. De plus, les produits en cuir de vache ont une traînée d'eau colossale. Une paire de mocassins en cuir contient en moyenne 7 612 litres d'eau, soit suffisamment d'eau potable pour une personne pendant plus de 10 ans.
En outre, selon PETA, « au cours des cinq dernières décennies, 70 pour cent de la forêt amazonienne a été défrichée pour faire place aux pâturages ou à la culture de l'alimentation animale. Cette déforestation à grande échelle entraîne la perte d'habitat pour des millions d'espèces, éliminant ainsi la canopée des arbres de la Terre et est à l'origine du changement climatique.
De plus, l’industrie de la tannerie utilise des produits toxiques pour la biodiversité. Selon PETA, « la conversion de la peau animale en cuir nécessite d'énormes quantités d'énergie et de produits chimiques dangereux, notamment des sels minéraux, du formaldéhyde, des dérivés du goudron de houille et diverses huiles, colorants et finitions, dont certains sont à base de cyanure ».
170 des produits chimiques utilisés dans le tannage du cuir sont susceptibles d'être nocifs pour le sol et les terres agricoles ; contribuer à la pollution de l'air; présentent des risques pour la faune; et génèrent des déchets dangereux sous diverses formes et, globalement, d’immenses quantités de déchets. Par exemple, les eaux usées provenant des processus de tannage du cuir contiennent des quantités importantes de contaminants, notamment du sel, des boues de chaux, des sulfures et des acides.
Selon PETA, "Le processus de tannage empêche la biodégradation des fibres de collagène ou de protéines des peaux, sinon le cuir pourrirait dans votre placard." Le processus de bronzage est également dangereux pour ceux qui travaillent ou vivent à proximité des tanneries, car ils sont exposés à ces produits chimiques toxiques, augmentant ainsi le risque de cancer.
En résumé:
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Le cuir de vache a une empreinte carbone plus élevée que les matériaux d'origine biologique.
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Le tannage du cuir nuit à l’environnement de plusieurs manières.
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Le cuir est responsable d’une utilisation massive des terres et de la déforestation.
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LE DÉVELOPPEMENT DE MATÉRIAUX VÉGAN